Un achat immobilier engendre toujours des frais annexes. Pensez à les intégrer dans votre budget dès le début de votre recherche !
Découvrez l'ensemble des frais liés à toute transaction immobilière, à intégrer dès le début de votre recherche d'achat d'un logement !
Première dépense à prévoir et passage obligé pour tous les futurs propriétaires lors de l'achat d'un logement : les frais de notaire. Il s’agit en réalité de frais d’acquisition dont seule une fraction revient à l’officier public. Ils sont composés à plus de 80 % de droits de mutation que l’étude reverse à l’État. Parmi eux, la taxe de publicité foncière (TPF) et la contribution de sécurité immobilière (CSI).
Les frais d’acquisition comprennent ensuite la rémunération du notaire, appelée émoluments. Elle est calculée selon un barème fixé par la loi et représente un peu moins de 10 % des frais d’acquisition.
Enfin, les frais de notaires incluent les débours. C’est une provision pour couvrir les dépenses nécessaires à la rédaction de l’acte de vente, comme la consultation du cadastre, l’emploi d’un géomètre, les droits de timbre…
Pour l’achat d’une maison ancienne, les frais d’acquisition correspondent à 7 à 8 % du prix du prix d'achat. Dans le neuf, ils ne sont que de 2 à 3 % grâce à une exonération de la TPF communale et un taux réduit de TPF départementale.
Les honoraires de l’agent immobilier ou du mandataire sont en théorie à la charge du vendeur. Cependant, certaines annonces précisent que c’est à l’acheteur de payer les frais d’agence.
Si cette charge supplémentaire semble au premier abord une mauvaise nouvelle, elle permet de réaliser une économie sur les frais de notaire. Ces derniers ne sont calculés que sur la valeur du bien, hors frais d’agence.
En fonction des régions, des professionnels et du prix de vente, ils sont compris entre 2 et 8 % de la transaction. Pour une maison de 250 000 euros, les agences immobilières et les réseaux de mandataires appliquent une commission moyenne de 5 %, soit 12 500 euros.
Qui dit crédit dit frais bancaires. Aux intérêts d’emprunt, s’ajoute l’assurance emprunteur. Comme pour votre mutuelle et votre assurance auto, vous réglez chaque mois ses mensualités, en plus de vos échéances de prêt.
Quelques établissements bancaires imposent également des frais de dossier. Ils sont facturés lorsque le financement est accordé et payables à l’occasion de la première échéance. Certaines banques réclament jusqu’à 2 000 euros ! Si votre candidature est solide, n’hésitez pas à les négocier !
Vous avez peut-être eu recours à un courtier pour obtenir le meilleur taux pour votre crédit immobilier. Ses services vous coûteront entre 0,75 et 3 % de la somme empruntée, à payer lors de la signature de l’offre de prêt.
Les propriétaires sont soumis à la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB). Elle inclut la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
La taxe foncière est due à l’automne, généralement pour le 15 octobre. Son prix varie d’une commune à l’autre. Il représente entre 50 et 80 % du loyer annuel théorique que rapporterait votre bien en location.
Si le paiement de la taxe d’habitation incombe à celui qui occupait les lieux au 1er janvier, l’usage veut qu’ancien et nouveau propriétaire se partagent la taxe foncière. C’est le notaire qui répartit les sommes au prorata temporis entre les deux parties.
La construction d’une maison neuve génère des dépenses particulières. Si vous avez acquis un terrain diffus non viabilisé, vous devrez financer le raccordement aux réseaux d’eau, d’électricité, d’assainissement, de téléphone et même à la fibre optique. Le prix du chantier dépend de la taille de la parcelle et de son emplacement. Le mieux est de demander un devis à un professionnel pour connaître le budget dont vous aurez besoin (entre 7 000 et 15 000 euros en moyenne).
Autre enveloppe à prévoir si vous construisez sur un terrain isolé, les frais de bornage. Cette opération est indispensable pour délimiter votre parcelle. Si elle n’a pas été effectuée par le précédent propriétaire, il vous faudra faire appel à un géomètre-expert. Sa prestation coûte entre 700 et 2 000 euros, en fonction de la surface concernée.
N’oubliez pas de conserver un peu d’argent pour régler la taxe d’aménagement, douze mois après l’obtention du permis de construire. Son montant est calculé d’après la superficie. Bonne nouvelle, les 100 premiers mètres carrés de votre future résidence principale bénéficient d’un abattement de 50 % !
La taxe d’aménagement n’est pas la seule dont vous devrez vous acquitter. En fonction de l’emplacement, la commune, le département et la région peuvent vous imposer des impôts supplémentaires.
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